Fables de Jade Edition bilingue
 
Auteur(s) :Liang Baozhen
ISBN :978-2-84279-781-2
Date de parution :2018
Pages :100
Poids : kg
Dimensions :
Prix :12.00 €
 

L'éducation, les stratégies de guerre, l'intégrité, la justice et la moralisation de la vie politique étaient déjà des préoccupations constantes de l'État dans la Chine ancienne.



Dès l'époque des Printemps et Automne, suivie de celle des Royaumes combattants circulaient de nombreuses fables qui parlaient de ces sujets sous forme de poèmes chantés populaires ou de textes écrits par des lettrés.

Elles avaient pour but de révéler aux rois et aux princes les plaintes du peuple et les agissements scandaleux des fonctionnaires corrompus, de critiquer habilement les lois injustes ou les dépenses inconsidérées de l'État sans offenser personne directement, et aussi de leur suggérer des conduites à tenir dans leurs rapports avec leurs sujets et avec les autres contrées, afin d'apaiser les conflits, réprimer les violences et injustices, affronter ou repousser les ennemis envahisseurs, et négocier la paix pour éviter les guerres dévastatrices.



Ces fables nous sont parvenues par transmission orale, puis écrite grâce aux sages penseurs, aux scribes souvent conseillers politiques et surtout aux éminents lettrés, ou précepteurs nommés à la cour.
Ils avaient la charge exigeante d'éduquer les jeunes princes, de leur inculquer de solides connaissances et de hautes valeurs morales, afin d'en faire des souverains conformes à l'idéal des sages rois mythiques Yao et Shun ayant régné environ trois mille ans avant notre ère: le bon souverain devait aimer son peuple autant que ses propres enfants, faire passer les soucis et le bien-être de ses sujets avant les siens et pouvait ainsi assurer un long règne dans la paix et la prospérité. 



En ce temps-là, le jade, aux yeux des chinois, représentait la plus grande valeur parmi toutes les pierres précieuses, il était même plus prisé que le bronze, l'argent ou l'or. La possession du jade était exclusivement réservée au Fils du Ciel. Si un homme du peuple détenait un jade sur lui, il devait être immédiatement jeté en prison, puis châtié comme un voleur par amputation des membres.