Auteur(s) : | Ge Ti ; Traduit par : Alexis Brossollet |
ISBN : | 9782842797324 |
Date de parution : | 2016 |
Pages : | 114 |
Poids : | 0.2 kg |
Dimensions : | 14 x 21 |
Prix : | 12.00 € |
Koxinga : pirate ou patriote ? profiteur ou héros ? Chinois ou Japonais ?
La légende de Koxinga (le nom, en fait un titre, sous lequel il est le mieux connu en Occident) n’a jamais été plus l’objet de polémiques, en trois siècles et demi écoulés depuis sa mort, que dans les cinquante dernières années.
Né au Japon d’une mère fille de samouraï et d’un père chinois chef pirate et grand contrebandier devant l’Eternel (car baptisé catholique !), Koxinga a vécu en Chine et est mort à Taïwan, roi en exil et révolté loyaliste, pourchassé et conquérant tout à la fois : fidèle aux héritiers pitoyables de la dynastie Ming, mais rebelle envers les nouveaux empereurs Qing auxquels toute la Chine (sauf quelques villes et villages d’irréductibles…) s’était soumise ; échouant dans son objectif de reconquête de l’Empire du Milieu, mais reprenant pour lui-même l’île de Formose, aujourd’hui Taïwan, aux colonisateurs hollandais ; honni par les Qing pendant des décennies avant d’être réhabilité – récupéré, pourrait-on dire – plus d’un siècle après sa mort par l’un des empereurs de cette dynastie d’origine barbare ; enfin, honoré à titre posthume en Chine continentale, sur Taïwan et au Japon, mais pour des raisons différentes sinon opposées, et à ce titre objet de débats politiques à n’en plus finir…
Quel que soit l’angle sous lequel on le considère, Koxinga est l’un des personnages les plus fascinants de l’Histoire chinoise.
Sans prendre parti dans ces débats interminables, notre contribution à la mémoire de Koxinga se limitera au domaine linguistique. Nous pensons qu’en offrant en version bilingue cette petite bande dessinée traditionnelle (连环画 ou « images en chaîne »), nous pouvons plaire tant aux férus d’histoire chinoise qu’aux étudiants du mandarin – voire aux étudiants chinois du français.
Le public de l’ouvrage initial était la jeunesse, et le vocabulaire en reste assez simple : cette édition s’adresse donc aux apprenants du chinois du niveau intermédiaire. Quand un terme est plus rare, il a été choisi de l’expliciter dans une note plutôt que d’obliger le lecteur à faire des recherches trop fréquentes dans le dictionnaire.
Sur chaque page figurent dans l’ordre :
- l’image retravaillée à partir des originaux (81 dessins) ;
- le texte chinois, sous forme de légende comme dans l’original ;
- la transcription pinyin de cette légende, en police Calibri ;
- puis sa traduction française, en police Cochin (celle-ci) droite ;
- la traduction du texte des bulles de l’image, quand il y en a, en police Cochin italique, justifiée à droite. Les bulles ne font pas l’objet de transcription pinyin.
- enfin, les notes, en police Times new roman italique.
Édition bilingue (chinois-français)