Auteur(s) : | Traduit par |
ISBN : | 9782842795252 |
Date de parution : | 2011 |
Pages : | 355 |
Poids : | 0 kg |
Dimensions : | 15 x 22 |
Prix : | 20.00 € |
Contemporain de l’Éphésien Héraclite, Maître Kong (notre
Confucius) serait né la vingt-deuxième année du duc Xiang
de Lu (551) et mort la seizième année du duc Ai de Lu (479).
Comme Socrate, il n’a rien écrit. Ses paroles se sont transmises
avec ses leçons, de disciples en disciples, avant de se
fixer en un court et définitif recueil (le Lunyu) des générations
après lui.
Composé d’une série de propos rapportés, ces Dits sont
avant tout des mises en situation singulière où le Maître requiert
de son élève intelligence du moment et sagacité à la
parole indicielle. Aussi cette pensée est-elle toujours ennemie
du discours ratiocineur, proche de la parole vive et de
l’exercice sapiential. En cela, elle peut encore féconder en
nous une quête de soi ou un art du questionnement vrai.
De ce que l’Histoire a fait de cette haute figure (le patron
d’une idéologie impériale prêchant l’obéissance et la loyauté
au pouvoir des supérieurs et des aînés), on ne dira rien ici.
De même que de son renouveau aujourd’hui en Chine. Espérons
toutefois que cette résurgence indique plutôt une
soif de retour aux sources antiques qu’une nouvelle instrumentalisation
du texte à visée purement nationaliste.