Auteur(s) : | CAO Xueqin ; Traduit par : chaoying DURAND-SUN |
ISBN : | 9791036700071 |
Date de parution : | 2018 |
Pages : | 120 |
Poids : | 0.5 kg |
Dimensions : | 22 cm x 15 c |
Prix : | 15.00 € |
Avec Deux sœurs You dans le Pavillon rouge, nous allons à la découverte d'un grand roman chinois,
qui a vu le jour au milieu du XVIIIe siècle, sous la dynas-tie des Qing (1644-1911), et qui est considéré comme la fine fleur de la littérature chinoise.
Son auteur Cao Xueqin (曹雪芹), est un romancier doué d'une grande sensibilité et de multiples talents: il est à la fois poète, peintre, musicien, mais cultivé et fin, résigné mais rebelle, désinvolte et insolite, sentimental et passionné, plus taoïste ou bouddhiste que confucéen...
En effet, Hong lou meng (红楼梦), Le Rêve dans le Pavillon rouge, est le plus célèbre roman chinois d'amour et de moeurs qui, inspiré de multiples sources aussi bien confucéennes que taoïstes ou bouddhistes et nourri de l'extraordinaire expérience personnelle et de l'imagination galopante de l'auteur, se révèle une véritable encyclopédie de la société chinoise, une véritable mine de connaissances et d'informations sur les trésors de la civilisation et de la culture chinoises.
Les deux soeurs You est un épisode célèbre qui se déroule entre les récits LXIII-LXVII.
I1 s'agit de l'histoire de deux jeunes filles de la famille You L'aînée, Youerjie(尤二姐) ou Seconde Soeur You, est une jeune femme douce et faible, tandis que la cadette, Yousanjie (尤三姐) ou Troisième Soeur You, a un caractère plus intransigeant et violent.
Les deux soeurs sont réduites à vivre aux crochets de leur grand beau-frère Jia Zhen(贾珍).
Rêveuse et crédule, Youerjie succombe à la tentation et tombe dans un traquenard tendu par le jeune seigneur Jia Lian (贾琏)
Après une courte durée de petit bonheur conjugal, elle se voit infliger, par ses rivales jalouses et féroces, de pires tourments et humiliations et finit par se donner la mort en avalant un morceau d'or brut.
Quant à Yousanjie, plus lucide et plus ferme, elle ne se laisse pas berner par les intentions inavouables de son grand beau-frère et se choisit même un fiancé idéal selon son cœur.
Mais, par malheur, la sale réputation des seigneurs Jia met en doute sa propre pureté, si bien que l'élu de son cœur en vient à réclamer la rupture de leurs fiançailles.
Outrée et désespérée de voir son bonheur se briser et déterminée à se laver d'une pareille honte, même au prix de sa vie, elle se tranche la gorge avec l'épée du jeune homme, qui lui servait de gage d'accordailles.