Auteur(s) : | Véronique Alexandre Journeau |
ISBN : | 2-84279-297-1 |
Date de parution : | 2006-11 |
Pages : | 899 |
Poids : | kg |
Dimensions : | 2 |
Prix : | 15.00 € |
Véronique Alexandre Journeau, chercheur associé, Réseau asie - IMASIE (Institut des monde asiatique-CNRS/FMSH), a fait une thèse en Histoire de la Musique et musicologie (Sorbonne-Paris IV) sur la théorie, la pratique, et la transcription musicale du jeu de l'antique cithare qin, et une thèse en Asie orientale et Science humaine (Paris VII) sur la pensée du geste dans les arts du lettré sous l'angle esthétique et philosophie de l'art. Ses travaux de traduction poétique ont débuté par un mémoire sur "Le Jeu musical (instrumental) vu et entendu par les poètes de la dynastie Tang" sous la direction de François Cheng (Inalco, 1999), et se sont poursuivis avec une traduction des méthaphores poétiques à l'appui du geste dans les arts musical et pictural. Son approche est celle des la correspondance entre les arts et avec les lettres.
Par cette traduction, inédite en français , du recueil d'un grand poéticien de la dynastie Tang (Sikong Tu, 837-908),elle a voulu montrer la dualité d'une démarche où l'appréciation esthétique est empreinte d'une conception philosophique taoïste, toute deux fondées sur l'observation des phénomènes de la nature : voir invisible derrière le visible, ressentir la pronfondeur spirituelle, l'aspect intérieur de choses et des êtres, contenue dans d'anodines descriptions picturales et sonores qui s'avèrent toujours intemporelles et toujours différentes. Sikong Tu a élaboré, pour son cycle de vingt-quatre poèmes, une architecture complexe où plusieurs dimensions se croisent et s'harmonisent entre les plan pictural, musical, cosmologique et philosophique. Son art poétique réside dans la maîtrise des correspondances et dans l'art de dire le plus et le moins à la fois.