Auteur(s) : | Emmanuel Lincot |
ISBN : | 978-2-84279-490-3 |
Date de parution : | 2010 |
Pages : | 329 |
Poids : | 0 kg |
Dimensions : | |
Prix : | 30.00 € |
Arborer l'histoire artistique d'un pays, ses cadres de pensée "ne va pas de soi".
Surtout lorsqu'il s'agit de la Chine (Entendons ici la République Populaire de Chine) depuis ces trente dernières années (1979-2009). Rescapée d'une expérience totalitaire la plus achevée, la Chine post-maoïste est un laboratoire fécond en termes d'innovations culturelles et plus particulièrement picturales. L'histoire que nous nous apprêtons à parcourir se révèle complexe. C'est très largement l'histoire de continuités par le fait que la peinture, prise ici dans son acceptation la plus large, relève, malgré les quasi-trente années de transition que représente le maintien au pouvoir du communiste Mao, d'une transmission de maître à disciple, en un temps, qui est encore le nôtre, où, ne l'oublions, l'écrit paradoxal diffuse autant des savoirs qu'il entrave la pensée. Située au croisement de l'histoire des idées, de l'histoire du temps présent, de l'art et de la philosophie, cette analyse est gouvernée par une considération selon laquelle ce ne sont pas seulement la littérature ou les œuvres de pensée qui permettent de juger de la situation d'une société, et de questionner sa mouvante identité, mais aussi les arts, les pratiques artistiques qui s'y développent. Cette étude est l'une des très rares, autant que l'on sache, qui se soit attachée à aborder la question par ce bais.