Cambodge, la répétition de l’histoire (de 1991 aux élections de juillet 1998)
 
Auteur(s) : Ros Chantrabot
ISBN :2-84279-056-1
Date de parution :2000-3
Pages :561
Poids :1.04 kg
Dimensions :160x240
Prix :44.20 €
 

Le 18 mars 1970, le prince Norodom Sihanouk fut déchu de sa fonction de chef de l’Etat du Cambodge. Le 17 avril 1975, les Khmers Rouges entrèrent dans Phnom Penh. Leur génocide avait fait 2 millions de victimes dans la population cambodgienne. Le 7 janvier 1979, les troupes vietnamiennes les chassèrent, et entrèrent à leur tour dans la capitale. Ainsi éclata la guerre entre communistes, après celle des Américains.

Le 23 octobre 1991, la paix fut signée à Paris, mais sans base politique saine. Depuis les élections de mai 1991 et celles de juillet 1993, le Cambodge n’arrive pas encore à retrouver la serénité, la stabilité, la sécurité, la paix, la justice et la prospérité, comme on l’espérait. Le déchirement entre factions continue toujours à envenimer le pays, à le diviser et à l’affaiblir, comme dans le passé. Il semble que l’histoire du Cambodge se répète sans fin.

L’auteur – qui a suivi les affaires politiques cambodgiennes depuis sa jeunesse, et vécu certains événements – essaie d’analyser le conflit, depuis l’Accord de Paris, pour en tirer des enseignements utiles, commencer à en connaître ses causes, ses maux et, à comprendre le passé, le présent et le futur du Cambodge.

Né le 1er septembre 1945 à Phnom Penh, très tôt, Ros Chantrabot entra dans la vie active, en 1965, comme professeur de français et, plus tard, de Philosophie au Cambodge. Après les événements du 18 mars 1970, il participe de très près à la politique cambodgienne, au sein du « Comité de coordination spéciale de la Défense nationale ». En 1971, il est élu membre de la rédaction de l’avant-projet de la constitution de la République Khmère. En 1975, avec certains amis et officiers, il organise un mouvement de résistance armée contre les Khmers Rouges, mouvement réprimé par l’armée thaïlandaise en septembre 1977.

Rédacteur du quotidien d’Etat Le Courrier Phnom Penhois, il fonde en 1967 le quotidien Ponloeu Angkor (Lumière d’Angkor), puis, en 1971, le quotidien Mahajan (Le grand Peuple). Il est auteur de nombreux ouvrages, roman, essais et manuels de philosophie en khmer ; il a traduit, dans cette langue, l’ouvrage de Stefan Zweig, Amok ou le fou de Malaisie.

Depuis 1978, il est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle en études politiques. Il est chercheur associé au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS – Laboratore « Péninsule Indochinoise ») de Paris. Il fait aussi partie de l’Académie Royale de Cambodge, et dirige l’Insititut des Sciences Humaines et Sociales de Phnom Penh.