Qi Baishi, le Génie Paysan (Les Cent Maîtres de la Peinture Chinoise)
 
Auteur(s) :Xiao Yenyi
ISBN :2-84279-157-6
Date de parution :2005-1
Pages :83
Poids :0.772 kg
Dimensions :260 x 375 mm
Prix :25.00 €
 

Rayer la similitude et rejeter la banalité
Qi Baishi commença à apprendre la peinture de paysage à l'âge de 20 ans. Il était alors menuisier d'art. Un jour il eut le grand plaisir de découvrir chez l'un de ses clients une édition complète des « Modèles de peintures du Jardin Grain du Sénevé » (Jieziyuan huapu), de l'époque de l'empereur Qianlong (en règne de 1736 à 1796). Il le lui emprunta et pendant six mois, il en fit une copie avec beaucoup de soin. Les paysages de Qi Baishi dérivaient donc à l'origine du Jieziyuan huapu et des « Quatre Wang » (Wang Shimin, Wang Jian, Wang Hui et Wang Yuanqi), peintres du début de la dynastie des Qing. Il était difficile à un menuisier de campagne de voir des chefs-d'œuvre artistiques, et de pouvoir pénétrer les arcanes des peintures des « Quatre Wang ». C'est pourquoi les paysages qu'il réalisa avant 40 ans étaient des œuvres créées avec soin d'après les clichés des modèles de peintures, sans force de poignet ni vigueur.
Dès 1902, il accepta l'invitation de ses amis et fit successivement six périples. Il passa par de nombreux cours d'eau, lacs et mers, visita des montagnes célèbres, des monastères et des monuments historiques. Pendant tous ces voyages, il fit un grand nombre de croquis. Il éleva ainsi sa hauteur de vue et élargit son horizon, et apporta ainsi un changement notable au style de ses créations picturales. Il exprima sa réflexion en ces termes : « Chaque fois que je rencontre une chose merveilleuse, je fais un croquis. C'est dans ces circonstances que j'ai enfin compris les modèles de peintures laissés par nos prédécesseurs. L'idée et la disposition de la peinture, ainsi que la méthode de représentation du relief des montagnes ne sont pas sans fondement ». Par les ouvrages qu'il créa à cette époque-là, nous pouvons voir qu'il ne travaillait plus en suivant fidèlement les clichés des modèles de peintures, mais cherchait à réaliser, en dessinant des croquis, une percée dans la composition, l'idée développée et les techniques de la peinture. Malgré une teinte de naïveté inévitable, ses créations étaient pleines de vitalité et de créativité, et libres de toute contrainte imposée par le dessin d'après nature. Il créa une peinture de paysage née de son esprit, aux traits concis et débarrassée de tout ce qui est compliqué.

Il y a 68 illustrations dans cet ouvrage, tout est en couleur, ainsi que le reste de la collection.

Dans la même collection (Les Cent Maîtres de la Peinture Chinoise):
- Song Huizong, l'empereur artiste
- Qi Baishi, le génie paysan
- Ba Da Shanren, Le peintre moine
- Chan Kin-chung, Le poète des choses vues
- Fu Baoshi, un génie du siècle (à paraître bientôt)
- Li Keran, la délicatesse de l'encre (à paraître bientôt)
- Song Huizong, l'empereur artiste (à paraître bientôt)